Salut à tous, chers passionnés d’histoire et de géopolitique ! Aujourd’hui, je vous invite à plonger avec moi au cœur d’un événement qui a secoué l’Europe et dont les échos résonnent encore très fort, même en 2025 : la fameuse Révolution Euromaïdan en Ukraine.
C’est un sujet qui me tient particulièrement à cœur, car il nous rappelle à quel point le destin d’une nation peut basculer en quelques semaines. Personnellement, j’ai toujours été fasciné par la manière dont un peuple, face à ce qu’il perçoit comme une injustice ou une trahison, peut se dresser avec une force incroyable.
Imaginez un instant : l’Ukraine, tiraillée entre son aspiration profonde à se rapprocher de l’Union Européenne et la pression de son puissant voisin russe.
Cette tension latente a atteint son paroxysme lorsque le gouvernement de l’époque a soudainement renoncé à signer un accord d’association crucial avec l’UE.
Ce fut l’étincelle, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, déclenchant un mouvement de protestation populaire massif et inattendu. Pour bien comprendre les développements actuels et les dynamiques complexes de la région, il est absolument essentiel de saisir les racines et les motivations profondes de ce soulèvement historique.
Alors, si vous êtes prêts à explorer les dessous de cette période capitale, restez connectés ! Je vous propose de découvrir ensemble les origines de l’Euromaïdan et ce qui a vraiment conduit à cette explosion de colère citoyenne.
Bienvenue à nouveau, chers lecteurs et amis, sur votre blog préféré ! Je suis absolument ravi de vous retrouver pour poursuivre notre exploration de la Révolution Euromaïdan.
On a déjà effleuré le sujet, mais croyez-moi, c’est une histoire bien plus riche et complexe que ce qu’on peut imaginer de prime abord. Personnellement, j’ai toujours trouvé que les grands événements historiques, surtout ceux qui touchent à la liberté d’un peuple, sont comme des romans fleuves : plus on creuse, plus on découvre des profondeurs insoupçonnées, des émotions brutes et des destins qui nous parlent.
Et l’Euromaïdan, c’est exactement ça : un condensé d’humanité en pleine ébullition. Ce qui est fascinant avec cet événement, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’un basculement politique, mais d’une véritable prise de conscience collective, un moment où la dignité d’une nation a éclaté au grand jour.
Dix ans après les faits, en 2025, on peut dire que l’Ukraine d’aujourd’hui est, d’une certaine manière, le produit direct de ces semaines intenses. Je me souviens encore de l’émotion palpable que l’on ressentait en suivant les nouvelles, même de loin.
On sentait que quelque chose d’irréversible était en train de se produire, que l’histoire s’écrivait en direct sous nos yeux. C’est comme si le peuple ukrainien avait décidé de prendre son destin en main, de dire “non” à une voie qu’il ne voulait plus suivre et de s’affirmer haut et fort sur la scène mondiale.
Alors, sans plus tarder, plongeons ensemble dans les méandres de cette révolution, pour mieux comprendre ce qui a forgé l’âme de l’Ukraine moderne.
L’étincelle qui a mis le feu aux poudres : le rejet de l’Europe

Quand l’espoir européen se brise net
Imaginez l’effervescence, l’attente palpable qui régnait en Ukraine fin 2013. Depuis des années, le pays travaillait à un accord d’association avec l’Union européenne, un pas gigantesque vers un avenir que beaucoup voyaient plus prospère, plus démocratique, ancré dans le giron occidental.
Il y avait une vraie volonté populaire de se rapprocher de l’UE, perçue comme un phare de liberté et de meilleures opportunités économiques. Je me souviens avoir lu des articles à l’époque qui décrivaient la minutie des négociations, l’espoir que cet accord allait enfin sceller le choix géopolitique de l’Ukraine.
C’était un peu comme un mariage longtemps préparé, où tout le monde attend le “oui” final avec impatience. Et puis, coup de théâtre ! Le gouvernement du président Viktor Ianoukovitch annonce soudainement, le 21 novembre 2013, qu’il suspend le processus de signature.
Franchement, ça a été un choc. Pour beaucoup d’Ukrainiens, c’était non seulement une volte-face politique incompréhensible, mais aussi une profonde trahison de leurs aspirations.
C’est comme si on vous promettait monts et merveilles, pour finalement vous retirer le tapis sous les pieds au dernier moment. La décision n’était pas neutre : elle intervenait sous une forte pression de Moscou, qui offrait à l’Ukraine un prêt de 15 milliards de dollars et une baisse du prix du gaz, des avantages que l’UE n’avait pas souhaité offrir en échange d’une association.
Le peuple s’est senti lésé, car ce rapprochement avec la Russie de Poutine était vu comme un recul vers l’autoritarisme et la corruption, des maux dont beaucoup voulaient désespérément se débarrasser.
La corruption, ce mal qui rongeait la société
Au-delà de l’accord européen, ce qui exaspérait le plus les Ukrainiens, c’est la corruption endémique qui gangrenait le pays et le régime de Ianoukovitch en particulier.
On parlait de pots-de-vin à tous les niveaux, de l’enrichissement personnel des élites au détriment de la population, d’un système où l’argent et le pouvoir primaient sur la justice et la dignité des gens.
J’ai vu des documentaires sur l’opulence scandaleuse de certains officiels, tandis que la majorité des citoyens peinaient à joindre les deux bouts. C’était une situation insoutenable, et le rejet de l’accord européen a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.
Les manifestants sur le Maïdan n’ont pas seulement réclamé le retour à la voie européenne, ils ont aussi et surtout demandé la fin de cette kleptocratie, la destitution du président et un véritable changement de système.
Pour eux, il s’agissait d’une bataille pour les droits de l’homme et les valeurs démocratiques, contre la tyrannie gouvernementale. C’est cette faim de justice et de transparence qui a donné au mouvement son incroyable énergie et sa persévérance face à la répression.
Le Maïdan, un symbole de la dignité retrouvée
La Place de l’Indépendance, un camp retranché de la liberté
Dès l’annonce choc, le 21 novembre 2013, des milliers de personnes, principalement des étudiants au début, ont convergé vers la Place de l’Indépendance, le “Maïdan Nezalezhnosti” à Kiev.
Ce qui a commencé comme un rassemblement spontané s’est très vite transformé en un véritable camp retranché, un symbole vivant de la résistance et de l’espoir.
Je me souviens des images de tentes, de feux de bois, de cuisines de campagne, de bibliothèques improvisées… On y voyait des gens de tous âges et de toutes professions, des étudiants, des enseignants, des retraités, des hommes d’affaires, chacun apportant sa contribution à cette micro-société qui s’organisait au cœur de la capitale.
C’était une démonstration incroyable de solidarité et de résilience. Les manifestants ont occupé la place et même certains bâtiments administratifs, transformant le Maïdan en une “ville dans la ville”.
Les gens y vivaient, y mangeaient, y débattaient, organisant même des services médicaux et de sécurité. C’était un mouvement profondément enraciné dans l’auto-organisation populaire, ce qui a vraiment impressionné le monde entier.
La brutalité de la répression et la naissance d’une révolution
Malheureusement, cette mobilisation pacifique n’a pas tardé à se heurter à une violence inouïe. La première grande onde de choc a eu lieu le 30 novembre, lorsque la police anti-émeute, les tristement célèbres “Berkut”, a dispersé violemment les manifestants, principalement des étudiants.
Cette brutalité a eu l’effet inverse de celui escompté par le gouvernement : loin de briser le mouvement, elle l’a amplifié de manière spectaculaire. Des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue le 1er décembre pour protester contre cette répression.
C’est à ce moment-là, selon beaucoup d’observateurs, que l’Euromaïdan s’est transformé en “Révolution de la Dignité”. La revendication principale n’était plus seulement l’accord avec l’UE, mais un changement radical de régime.
Les affrontements ont escaladé, atteignant leur paroxysme entre le 18 et le 20 février 2014, avec des tirs de snipers et des dizaines de morts parmi les manifestants.
J’ai encore en tête ces images terribles, mais aussi la détermination sans faille des manifestants, prêts à tout pour défendre leurs idéaux.
L’Ukraine face à son destin : un tournant géopolitique majeur
La fuite de Ianoukovitch et l’heure des comptes
Après des semaines de tensions extrêmes et de violences, le régime de Viktor Ianoukovitch a finalement cédé. Le 22 février 2014, le président, acculé, a fui Kiev et a été destitué par le Parlement ukrainien.
C’était un moment historique, une victoire immense pour le mouvement de l’Euromaïdan et pour tous ceux qui avaient lutté pour la démocratie et la fin de la corruption.
Je me rappelle avoir ressenti un immense soulagement en voyant ces images, l’impression que la justice avait enfin triomphé. Mais cette victoire ne signifiait pas la fin des défis, loin de là.
Au contraire, elle a ouvert une période de grande incertitude et de profondes turbulences. Le nouveau gouvernement pro-européen a rapidement remis à l’ordre du jour l’accord d’association avec l’UE.
C’était le signe clair que le peuple ukrainien avait fait son choix, un choix qu’il n’était plus question de remettre en cause. Cependant, cette orientation occidentale allait provoquer une réaction en chaîne dont les conséquences se font sentir encore aujourd’hui.
La riposte russe : Crimée et Donbass
La chute de Ianoukovitch a été perçue par la Russie de Vladimir Poutine comme un coup d’État illégal et une menace directe à ses intérêts géopolitiques.
La riposte n’a pas tardé : en mars 2014, la Russie a annexé unilatéralement la Crimée, une péninsule ukrainienne à forte population russophone, à la suite d’un référendum contesté par la communauté internationale.
Dans la foulée, un conflit armé a éclaté dans l’est de l’Ukraine, dans la région du Donbass, avec le soutien actif de la Russie aux séparatistes prorusses.
J’ai suivi ces événements avec une immense anxiété, voyant le pays sombrer dans une guerre hybride dont les enjeux dépassaient largement les frontières ukrainiennes.
C’était clair que l’Euromaïdan n’était pas seulement une révolution interne, mais le catalyseur d’une confrontation géopolitique bien plus vaste entre la Russie et l’Occident.
La guerre du Donbass a coûté des milliers de vies et a déchiré le tissu social et économique de la région. Pour moi, c’est la preuve que les grandes décisions ont toujours des répercussions inattendues et souvent tragiques.
Le rôle crucial des médias et la bataille narrative
L’information à l’ère numérique : un outil de mobilisation
L’Euromaïdan a clairement démontré le pouvoir immense des médias, qu’ils soient traditionnels ou nouveaux, dans la mobilisation et la diffusion de l’information.
Je pense aux réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, qui ont joué un rôle capital dès les premières heures du mouvement. Le journaliste Mustafa Nayyem, par exemple, est devenu une figure emblématique en lançant l’appel initial à manifester sur Facebook le 21 novembre 2013.
C’est fou de penser qu’un simple post peut déclencher une telle onde de choc ! Les plateformes numériques ont permis aux manifestants de s’organiser, de coordonner leurs actions et de partager des informations en temps réel, contournant ainsi la censure potentielle des médias d’État.
J’ai toujours été fasciné par la manière dont la technologie peut donner une voix aux citoyens et amplifier leur message. C’était un véritable “activisme numérique”, où chacun pouvait devenir un reporter, partageant des photos, des vidéos, des témoignages directs depuis la place.
Face à la désinformation : la lutte pour la vérité

Mais cette révolution de l’information a aussi eu son revers. Le conflit de l’Euromaïdan est rapidement devenu une “bataille narrative”, où la désinformation et la propagande ont joué un rôle majeur.
La Russie, en particulier, a déployé d’énormes efforts pour présenter le mouvement comme un “coup d’État illégal” mené par des “fascistes” et des forces anti-russes, tentant de diviser la société ukrainienne et de justifier ses propres actions.
J’ai personnellement vu comment certains médias, y compris en France, ont pu relayer des récits simplistes ou erronés, manquant parfois de la nuance nécessaire pour comprendre la complexité de la situation.
Les journalistes ukrainiens, eux, se sont retrouvés en première ligne, luttant pour raconter leur vérité face à un flux constant de contre-vérités. C’est une leçon importante : à l’ère de l’information instantanée, il est plus que jamais essentiel de développer notre esprit critique et de toujours chercher des sources fiables.
L’héritage durable d’Euromaïdan : une transformation profonde
Le renforcement d’une identité nationale ukrainienne
Dix ans après, il est indéniable que l’Euromaïdan a marqué un tournant fondamental dans l’histoire de l’Ukraine, transformant en profondeur son identité et sa trajectoire.
Le mouvement a été un creuset où une nouvelle identité nationale ukrainienne s’est forgée, distincte de l’influence russe et clairement orientée vers l’Europe.
J’ai parlé avec des Ukrainiens qui m’ont raconté comment le Maïdan a réveillé en eux un sentiment d’appartenance fort, une fierté d’être Ukrainien et de défendre les valeurs de liberté et de dignité.
C’est comme si le pays avait enfin trouvé sa voix, son propre chemin. Même les régions russophones, souvent perçues comme plus proches de Moscou, ont vu une partie de leur population se rallier à cette nouvelle identité, malgré les tentatives de la propagande russe pour diviser le pays.
Ce processus n’est pas sans douleur, surtout avec la guerre actuelle, mais il témoigne d’une résilience incroyable du peuple ukrainien.
| Période Clé | Événement Majeur | Impact Immédiat |
|---|---|---|
| 21 novembre 2013 | Gouvernement suspend l’accord d’association avec l’UE | Début des manifestations pacifiques sur le Maïdan |
| 30 novembre 2013 | Répression violente des manifestants par les Berkut | Amplification du mouvement, transformation en “Révolution de la Dignité” |
| 18-20 février 2014 | Affrontements meurtriers, tirs de snipers | Chute du régime de Ianoukovitch, fuite du président |
| Mars 2014 | Annexion de la Crimée par la Russie | Début de la guerre russo-ukrainienne et du conflit du Donbass |
Réformes et chemin vers l’intégration européenne
Depuis l’Euromaïdan, l’Ukraine a entrepris une série de réformes ambitieuses, poussées par la société civile et soutenues par l’Union européenne. On parle de décentralisation, de lutte contre la corruption, de modernisation de l’armée et de numérisation.
Le chemin est long et semé d’embûches, d’autant plus avec la guerre en cours, mais la volonté d’intégration européenne reste plus forte que jamais. Je suis personnellement impressionné par la résilience dont fait preuve l’économie ukrainienne, qui, malgré les destructions et la pénurie de main-d’œuvre, a montré des signes de croissance ces dernières années, portée notamment par l’agriculture et le soutien financier massif des Occidentaux.
L’UE a d’ailleurs renforcé son soutien à l’Ukraine, tant sur le plan économique et humanitaire que militaire, et le pays est désormais officiellement candidat à l’adhésion.
C’est une trajectoire qui, pour moi, montre qu’une nation peut se réinventer, même dans l’adversité la plus extrême.
L’Ukraine en 2025 : les échos d’Euromaïdan dans le présent
Une résilience à toute épreuve face à la guerre
Aujourd’hui, en 2025, l’Ukraine est malheureusement toujours plongée dans un conflit d’une ampleur inédite avec la Russie. Mais ce que je vois, c’est que l’esprit d’Euromaïdan, cette force collective et cette détermination à défendre la liberté et la dignité, est plus vivant que jamais.
Le peuple ukrainien fait preuve d’une résilience extraordinaire, résistant à l’agression et défendant son droit à choisir son propre avenir. Personnellement, je suis stupéfait par la capacité de cette nation à se battre sur tous les fronts : militaire, diplomatique, mais aussi culturel et identitaire.
C’est une guerre pour la survie, mais c’est aussi une guerre pour des valeurs, celles qui ont émergé avec tant de force sur la Place de l’Indépendance.
Les fondations posées par l’Euromaïdan – l’auto-organisation civique, la lutte contre la corruption, l’aspiration européenne – sont aujourd’hui des piliers essentiels de la résistance ukrainienne.
Sans cet élan initial, la réponse du pays aurait été bien différente, j’en suis convaincu.
L’avenir européen, plus qu’une simple promesse
Le rêve européen de l’Ukraine, si fortement affirmé lors de l’Euromaïdan, est aujourd’hui une réalité en devenir, bien plus concrète qu’il y a dix ans.
Le processus d’adhésion à l’Union européenne est en marche, même si les défis sont immenses. Je crois profondément que l’engagement de l’UE à soutenir l’Ukraine “aussi longtemps qu’il le faudra” est une reconnaissance de ce choix historique fait sur le Maïdan.
C’est un message fort, non seulement pour l’Ukraine, mais pour tous les pays qui aspirent à la démocratie et à la liberté. Bien sûr, la route sera longue et exigeante, avec de nombreuses réformes à mettre en œuvre et des obstacles à surmonter.
Mais ce qui me frappe, c’est la détermination de la société ukrainienne à poursuivre sur cette voie. L’Euromaïdan nous a montré qu’un peuple uni, animé par un idéal commun, peut déplacer des montagnes.
Et en 2025, cet idéal brûle toujours aussi fort au cœur de l’Ukraine.
À travers les lignes de cet article
Voilà, chers amis lecteurs, nous arrivons à la fin de notre voyage au cœur de la Révolution Euromaïdan. J’espère sincèrement que cette plongée dans l’histoire récente de l’Ukraine vous aura éclairés sur la complexité et la profondeur de cet événement. Pour moi, c’est plus qu’une simple série de dates et de faits ; c’est le témoignage vibrant d’un peuple qui a choisi son destin, qui s’est levé pour sa dignité et pour un avenir ancré dans les valeurs européennes. Ce que l’on retient par-dessus tout, c’est cette incroyable résilience, cette flamme de liberté qui continue de brûler en Ukraine, même face aux défis les plus redoutables. C’est une leçon d’histoire, mais aussi une formidable leçon d’humanité.
Pour aller plus loin : Informations utiles
1. Si vous souhaitez approfondir votre compréhension de l’Euromaïdan et de l’Ukraine contemporaine, je vous recommande vivement de consulter des documentaires comme “Winter on Fire: Ukraine’s Fight for Freedom” disponible sur certaines plateformes de streaming, ou de lire des ouvrages d’historiens et de journalistes spécialisés sur l’Europe de l’Est. Ces récits visuels et écrits apportent une dimension humaine et factuelle indispensable pour saisir toutes les nuances de cette révolution. Personnellement, j’ai été très marqué par la puissance des témoignages directs.
2. Pour rester informé sur la situation actuelle en Ukraine et les échos de l’Euromaïdan, je vous conseille de suivre des médias français et internationaux reconnus pour leur travail d’investigation et leur indépendance, tels que Le Monde, Libération, France 24 ou BBC News. Ces sources vous offriront des analyses équilibrées et des reportages de terrain qui vous aideront à distinguer le vrai du faux dans un environnement médiatique parfois saturé de désinformation.
3. Comprendre la culture ukrainienne est une clé essentielle pour appréhender l’esprit de l’Euromaïdan. N’hésitez pas à explorer la riche littérature ukrainienne, sa musique, ses arts traditionnels. Cela vous permettra de saisir la profondeur de l’identité nationale qui s’est affirmée avec tant de force sur le Maïdan. On y découvre une fierté et une résilience culturelle fascinantes, qui ont clairement nourri le mouvement.
4. Soutenir l’Ukraine, c’est aussi soutenir les valeurs défendues sur le Maïdan. De nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) françaises et internationales travaillent sur place pour apporter une aide humanitaire, soutenir la société civile et contribuer à la reconstruction. Un simple don, même modeste, peut faire une réelle différence pour les personnes qui continuent de souffrir des conséquences du conflit et des efforts de reconstruction.
5. Enfin, gardez toujours à l’esprit l’importance de l’esprit critique face aux informations que vous consommez, surtout lorsqu’il s’agit de conflits complexes. L’Euromaïdan nous a montré à quel point la guerre narrative est féroce. Prenez le temps de vérifier les sources, de croiser les informations et de chercher des perspectives différentes avant de vous forger une opinion. C’est, à mon avis, la meilleure façon d’honorer la quête de vérité qui a animé les manifestants.
Ce qu’il faut retenir
Ce que j’ai voulu vous transmettre aujourd’hui, c’est que l’Euromaïdan n’était pas un simple soulèvement, mais une véritable Révolution de la Dignité. Il faut se souvenir que tout a commencé par le rejet de l’accord d’association avec l’Union européenne, un revers perçu comme une trahison et qui a exacerbé un profond ras-le-bol face à la corruption endémique du régime de Viktor Ianoukovitch. Les images des manifestants sur la Place de l’Indépendance, ces milliers d’individus qui ont formé une communauté résiliente face à la répression, sont gravées dans ma mémoire. Cette brutalité policière a transformé une protestation pacifique en un mouvement de masse, forçant le président à fuir et ouvrant la voie à une nouvelle ère pour l’Ukraine. C’était un moment charnière, non seulement pour le pays, mais pour toute la géopolitique européenne. La riposte russe, avec l’annexion de la Crimée et le déclenchement du conflit dans le Donbass, a montré la complexité et les dangers inhérents à ce virage pro-occidental. Mais malgré ces épreuves, l’Euromaïdan a cimenté une identité nationale ukrainienne forte, résolument tournée vers l’Europe et ses valeurs démocratiques, et a initié des réformes profondes. Aujourd’hui, en 2025, cette résilience est plus que jamais visible dans la résistance acharnée du peuple ukrainien face à l’agression, prouvant que l’esprit du Maïdan continue d’animer la nation dans sa quête d’un avenir libre et européen. C’est une histoire de courage, de sacrifice et de détermination qui résonne encore très fort.
Questions Fréquemment Posées (FAQ) 📖
Q: 1: Quelle a été l’étincelle exacte qui a mis le feu aux poudres et poussé tant de gens dans les rues lors d’Euromaïdan ?
A1: Ah, c’est LA question que tout le monde se pose quand on parle de ce mouvement ! En fait, le point de non-retour a été la décision inattendue et pour beaucoup, incompréhensible, du gouvernement ukrainien de l’époque, dirigé par le président Viktor Ianoukovitch. Il a tout bonnement refusé de signer un accord d’association très attendu avec l’Union Européenne en novembre 2013, alors que tout était prêt. Vous savez, c’était un peu comme promettre un cadeau magnifique et au dernier moment, le retirer sous le nez de tout le monde. Pour une grande partie de la population ukrainienne, qui rêvait d’un avenir plus européen, plus démocratique, c’était une trahison pure et simple. Personnellement, j’ai toujours trouvé ça fou de voir comment une décision politique peut avoir des répercussions aussi massives et immédiates sur le quotidien et les espoirs des gens. Les manifestations ont commencé presque instantanément sur la place Maïdan à Kiev, d’où le nom “Euromaïdan”, parce que c’était justement pour l’Europe qu’ils protestaient.Q2: Au-delà de l’accord avec l’UE, quels étaient les objectifs plus profonds et les aspirations des manifestants d’Euromaïdan ?
A2: C’est une question cruciale, car on ne se bat jamais pour un seul point, surtout quand on parle d’un mouvement d’une telle ampleur ! Si l’accord d’association avec l’UE a été le catalyseur, les revendications des manifestants étaient en réalité bien plus larges et profondes. Ils en avaient marre de la corruption endémique qui gangrenait leur pays, de l’absence de réformes démocratiques concrètes, et d’un système politique qu’ils jugeaient trop proche des intérêts russes et pas assez à l’écoute de son propre peuple. Ce que j’ai ressenti à travers les reportages et les témoignages de l’époque, c’est que les Ukrainiens aspiraient vraiment à une transformation fondamentale de leur société. Ils voulaient un État de droit, une justice impartiale, le respect des droits de l’homme et la fin de l’impunité pour les élites. C’était une quête de dignité, de souveraineté, et un désir ardent de choisir leur propre voie, loin de l’influence de Moscou. On pourrait dire qu’ils se battaient pour la liberté de choisir leur destin.Q3: Comment les événements d’Euromaïdan ont-ils transformé le paysage politique ukrainien et, plus largement, les relations internationales ?
A3: Quand on regarde en arrière, c’est clair que rien n’a été pareil après Euromaïdan, ni pour l’Ukraine, ni pour la scène internationale. Politiquement, le soulèvement a abouti à la fuite et au renversement du président Ianoukovitch, et à la mise en place d’un nouveau gouvernement pro-européen. C’était un changement radical, mais il a eu des conséquences immenses. Personnellement, j’ai suivi ça avec beaucoup d’attention, car on sentait que c’était un moment charnière. Sur le plan international, la
R: ussie a perçu ce rapprochement avec l’Europe comme une menace directe à sa sphère d’influence. La réaction de Moscou a été extrêmement forte : l’annexion de la Crimée en mars 2014, suivie du soutien aux séparatistes dans l’est de l’Ukraine, déclenchant le conflit du Donbass.
Cela a plongé l’Europe dans une crise géopolitique sans précédent depuis la Guerre Froide, et a fondamentalement modifié les relations entre la Russie, l’Ukraine et l’Occident.
L’Ukraine, de son côté, s’est ancrée encore plus profondément dans son aspiration européenne, posant les bases de son futur statut de candidat à l’UE.
C’est un événement dont les répercussions se font encore sentir aujourd’hui, et qui continue de façonner l’actualité mondiale.






